La strangulation des femmes perfides

Écrit par: Ève Bilodeau

Dans ma poutine dentelée de spam, je vois, léthargique, la couleuvre de mon iris. Sans voix, elle a subjugué ma folie pour la coudre à mes veines. Isolée de la honte, je pourrai ainsi préparer le théâtre de mon scandale. Pleurer des rues est un métier de constance qui s’apprend, je vous assure. Petite, j’ai demandé la mort à mon amour des femmes perfides. J’ai appris à friser la mort comme mon regard sur mes zones d’ombre menace la strangulation. Toujours l’iris, serpente et berce les extrêmes, offrant ses larmes à la floraison létale.