Pardon

Écrit par: Jean Bergeron

Pardon
Je me vide le cœur dans cette lettre avant de crouler sous les émotions qui m’habitent.
Mon psy m’a dit que ça me ferait le plus grand bien.
Je suis coupable.  Coupable d’avoir séduit mon oncle sans relâche pendant des mois alors
que lui et ma tante m’hébergeaient pendant mon CEGEP.   J’ai bel et bien posé ma main
sur ton beau cul rond et ferme à sa grande stupeur.  Les frissons ont été instantanés.  Son
regard étonné, plutôt que de me ralentir, m’a encouragé dans mon entreprise.  Le soir
venu, j’ai imaginé la suite des événements.  Au fil des semaines, mes mains
se sont faites  de plus en plus baladeuses.   Je sentais son corps vibrer
sous mes doigts.  Le jour où j’ai effleuré son érection sous son survêtement après notre
premier baiser, j’ai failli m’évanouir de bonheur.  Chaque effort pour me repousser,
quintuplait ma détermination à continuer.  Il a finalement succombé à mes caresses.
Josée nous a surpris au lit, alors que j’étais en lui.  Son regard horrifié me hante encore
aujourd’hui.
Ce fut la dernière fois que nous l’avons vu vivante….